Joseph Guillaume Guérin : médecin bienfaiteur
Né le 25/08/1798 et décédé le 28/03/1880 à 82 ans à Caderousse. Fils de Guillaume GUERIN & d’Etiennette DUROCHER, épouse le 26 septembre 1827 en cette commune, Marie Victoire Lille GUIEU, née le 25 novembre 1792 en cette commune, fille de Jean Antoine GUIEU (+ 8/11/1795 à Montpellier) & de Marie Françoise FOURNIER. Docteur en médecine. La commune de Caderousse reconnaissante. Source : Etat civil de Caderousse, Filae. Carré H 12 – Rang 1
Le docteur Guérin a exercé sa médecine à Caderousse durant la seconde moitié du 19e siècle. Il compte au nombre des bienfaiteurs désintéressés de la commune, il est décidé en l’état d’un testament olographe en date du 10 septembre 1878, le dit testament fut déposé au rang des minutes de maître Tacussel notaire à la résidence de Caderousse le 6 avril 1890.
Aux termes dudit testament il légua notamment ses biens meubles et immeubles au profit de la commune ainsi que la plus grande partie des revenus de sa succession dont il devait être fait de parts égales gérée par une fondation et dont les profits iraient aux écoles laïques de la ville et moitié à l’organisation d’un prix pour gratifier annuellement un nouveau et jeune couple de conditions modestes et dont la conduite aura été jugée publiquement irréprochable, la jeune fille devait être vierge. Ce prix fut appelé « Le prix des rosières ». Le Maire offre à la jeune fille une couronne de fleurs et au couple, il donne un chèque. Le 14 juillet, jour de la fête nationale, la rosière pose sa couronne sur la tête de la Marianne. Autre condition du testament: que sa tombe soit bien entretenue et que le jour de la Toussaint, on y dépose des fleurs. Il n’y a pas chaque année de prix des rosières !!!
Il institua aussi une autre rente attribuée à tour de rôle et jusqu’à leur mort, à l’homme et à la femme qui bat le record de longévité. Et cette rente est convoitée car elle atteint la somme, dérisoire de nos jours, mais confortable à cette époque de 500 francs par an.